- physicochimie
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⇒PHYSICO-CHIMIE, PHYSICOCHIMIE, subst. fém.Science ayant pour objet l'étude simultanée des propriétés physiques et chimiques de la matière, se trouvant donc à la limite de la physique et de la chimie. Synon. chimie physique (Méd. Flamm. 1975). Beaucoup de naturalistes s'écrieront qu'en réduisant les phénomènes de la vie à des actes chimiques et physiques, on leur enlève leurs caractères. Cela serait vrai si le physiologiste concevait la physico-chimie animale et végétale comme les physiciens et les chimistes comprennent la physico-chimie organique (Cl. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p.89). La physicochimie comporte schématiquement l'étude structurale de la matière, la thermodynamique et la cinétique (Méd. Flamm. 1975).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1845 (I. PIERRE ds Ann. de Chim. et de Phys., série III, XV, 325 ds BARB. Misc. 21 1938-43, p.195: la physico-chimie moléculaire). Formé de l'élém. physico- et de chimie. Fréq. abs. littér.:27.
DÉR. Physico-chimiste, subst. Spécialiste de physico-chimie. C'est pourquoi les physico-chimistes apprécient l'état de perméabilité des tissus au moyen de la recherche de la résistance et de la conductivité ionique (ROUSSY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p.389). Si on pense, comme le fait le physico-chimiste, à la libération d'énergie dont elle [la combustion] s'accompagne (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t.1, 1931, p.281). Empl. adj. Les préjugés de la médecine solidiste ou physico-chimiste (MOUNIER, Traité caract., 1946, p.188). — []. Au plur. des physico-chimistes. — 1reattest. 1924 (Mercure de France, CLXIX, 185 ds BARB. Misc. 21 1938-43, p.195); de physico-chimie, suff. -iste. Att. en angl. physico-chemist en 1866 ds NED.
physicochimie [fizikoʃimi] n. f.ÉTYM. 1845, écrit physico-chimie; de physico-, et chimie.❖♦ Sc. Branche du savoir à la limite de la physique et de la chimie; science expérimentale qui emprunte ses concepts, ses modèles, ses techniques, etc., à la fois à la physique et à la chimie. || « L'application d'acquisitions des mathématiques et de la physicochimie à des problèmes rencontrés dans l'étude des êtres vivants » (la Recherche, mars 1980, p. 369).0 (…) il (Guyénot) reconnaissait que notre physique, notre chimie, — et il insistait sur ce notre — sont impuissantes à rendre compte de toutes les propriétés vitales. Cette lumière que la physico-chimie actuelle est incapable de nous donner, il nous est permis de l'attendre d'une physico-chimie plus poussée et plus pénétrante. La conception mécaniste de la vie est loin d'avoir épuisé sa fécondité.Jean Rostand, la Vie et ses problèmes, p. 156.❖DÉR. Physicochimique, physicochimiste.
Encyclopédie Universelle. 2012.